Au panthéon des constructeurs automobiles italiens, Maserati occupe une place à part. Avec une histoire riche en héritage de course, en innovation et en quête de luxe sans compromis, l’histoire de Maserati est celle de la passion, de la performance et du flair italien incomparable.
Notre voyage commence au cœur de l’Italie, à Bologne, où, en décembre 1914, Alfieri Maserati fonde « Officine Alfieri Maserati ». Alfieri, avec ses frères Ettore, Ernesto et Bindo, avait une passion commune pour les voitures et un penchant naturel pour l’ingénierie. L’emblème de l’entreprise, le célèbre trident, s’inspire de la Fontaine de Neptune de Bologne, symbole de force et de vigueur.
Dans les années 1920 et 1930, Maserati s’est fait un nom sur le circuit automobile. Le premier succès notable de l’entreprise remonte à 1926 avec la Tipo 26, qui remporte la Targa Florio avec Alfieri Maserati au volant. Le pedigree de course de Maserati s’est développé tout au long des années d’avant-guerre, avec des voitures comme la 8CTF remportant les 500 miles d’Indianapolis deux fois de suite en 1939 et 1940 – un exploit encore inégalé par tout autre constructeur italien.
Après la Seconde Guerre mondiale, Maserati s’est tournée vers les voitures de grand tourisme. La série A6, introduite à la fin des années 1940, a été la première incursion de la marque dans les voitures de route. Cependant, la situation financière de Maserati était précaire et, en 1937, les frères Maserati vendirent leurs parts à la famille Orsi, bien qu’ils restèrent dans l’entreprise à des postes d’ingénieurs.
Les années 1950 et 1960 ont été une époque dorée pour Maserati. Le lancement de modèles comme l’emblématique 3500 GT et le Mistral a aidé Maserati à rivaliser avec des rivaux comme Ferrari et Aston Martin. La Ghibli, introduite en 1966, avec son design époustouflant et son puissant V8, est devenue l’un des modèles les plus réussis de Maserati.
La crise pétrolière des années 1970 frappe cependant de plein fouet Maserati, entraînant son rachat par Citroën. L’influence française a provoqué une vague d’innovations, aboutissant à des voitures comme la Bora et la Merak, dotées d’un moteur central et de la technologie hydraulique avancée de Citroën.
Les années 1980 et 1990 ont été une période de transition pour Maserati, avec des changements de propriétaire, de De Tomaso à Fiat, puis à Ferrari. C’est sous la direction de Ferrari à la fin des années 1990 et au début des années 2000 que Maserati a connu une renaissance. L’introduction de la 3200 GT et plus tard de la GranTurismo, ainsi que de la berline de luxe Quattroporte, a contribué à rétablir la présence de Maserati sur le marché du luxe haute performance.
Aujourd’hui, Maserati fait partie de Fiat Chrysler Automobiles (maintenant Stellantis à partir de 2021) et continue de produire des véhicules qui allient performance, luxe et style italien. La marque s’est également engagée dans l’électrification, avec sa nouvelle Ghibli Hybrid en tête.
Depuis ses débuts sur les pistes de course italiennes jusqu’à sa gamme actuelle de véhicules de performance de luxe, l’engagement de Maserati envers « l’excellence par la passion » reste intact. Alors que nous regardons vers l’avenir, on ne peut s’empêcher d’être enthousiasmé par ce que cette marque italienne emblématique a en réserve. L’histoire de Maserati est loin d’être terminée ; en effet, il s’accélère vers un nouveau chapitre passionnant.